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MON VRAI VISAGE

A quoi sert de te mentir,
Sinon à te faire souffrir,
Je ne me connais pas,
Je ne sais pas quel visage me va,
Je suis cruelle envers toi,
Comme si je n'avais pas confiance en toi,
Ma vraie nature, je ne la sais pas,
C'est lui qui m'a fait du mal,
De toute façon, ça lui est bien égal,
Mais toi, tu ne méritais pas ces aveux méchants,
Dans ce que je dis,
C'est dur de saisir l'important,
J'ai besoin de toi et je te fais souffrir,
Je te dis des paroles insensées,
Que je n'ose pas imaginer,
Maintenant que je suis seule
Je me rends compte que je ne suis plus moi...
Tu vas rire de moi,
Pourtant tu ne le devrais pas,
Puisque tu sais si bien lire en moi,
Tu peux voir que j'ai voulu réparer le mal que j'ai fait,
Mais aurai-je du succès ?
De simples mots ne pourront effacer...
Je voudrais pouvoir t'aimer,
Comme j'ai aimé l'an passé,
Tout était beau,
Je ne pensais à me jeter de haut,
Maintenant, je suis folle de vivre,
Mais portant en moi ce qui ne m'appartient pas,
L'insoucience, l'inconscience, l'envie de tout gacher,
Détruisant ma volonté.
Je ne sais plus me contrôler,
Ces paroles te feront rire,
Tu croiras que je suis ivre,
Tu penseras toujours que je suis sans cruauté,
Que je n'aurai pas à me forcer pour t'oublier !
Je ne me comprends pas,
Tu es pourtant si gentil,
Tu es timide, mais non malhabile,
Tu es peut-être un peu fou,
Mais tu n'es pas un voyou...
C'est mon caractère qui est malhabile, fou, voyou,
Il ne pourra guérir,
Sans que quelqu'un répare le mal qui me fait souffrir,
Idiote, je le suis,
Envie, pas envie, je ne sais plus de quoi est faite ma vie,
Depuis quelques mois, je fuis,
Mais vers quel ailleurs, quelle patrie !
Je ne vois que mon malheur,
Qui est bien grand dans mon coeur,
Tu dois être terriblement déçu,
De me voir ainsi perdue,
Sans lui, sans son amour...

MOI

J'ai presque dix-huit ans,
Et pourtant, je ne suis encore qu'une enfant,
Qui cherche et qui se perd,
Dans cette vie d'enfer,
Je ne me connais pas,
Pas de ce visage là...
Je suis lasse,
D'être toujours à cette même place;
Mais la quitter, serait me dévoiler
Changer de personnage,
Je n'en ai pas le courage,
La vie me détruit,
Quand je suis dans le bruit
J'ai besoin de calme,
De repos pour mon âme...
J'ai presque dix-huit ans,
Et pourtant, je ne suis encore qu'une enfant,
Je ne sais rien,
Je ne sais pas ce qui est mien,
Je ne sais pas à qui je tiens,
Je ne suis rien,
Que vais-je encore pouvoir inventer ?
Que je pourrai peut-être bien t'aimer !

SI J'ETAIS

Si j'étais cette fleur,
Un papillon se poserait sur mon coeur,
Et il volerait pour moi avec amour
Jusqu'à la fin du jour...

Si j'étais ce ruisseau,
Un chevreuil viendrait boire mon eau,
Et il se contemplerait dedans
Jusqu'à la fin du temps...

Si j'étais cet oiseau,
Un chasseur n'aurait rien vu d'aussi beau,
Et il me regarderait voler
Jusqu'à la fin de l'été...

Si j'étais ce chien,
Un maître ne m'abandonnerait pour rien,
Et il m'emmènerait avec lui
Jusqu'à la fin de ma vie...

Si j'étais cette fleur,
Cela ferait mon plus grand bonheur...
Si j'étais ce ruisseau et cet oiseau,
Rien ne serait plus beau...
Si j'étais ce chien,
Je n'aurais plus peur du lendemain...
POEME

Moi j'écris,
Mais je décris ma vie,
Je ne peux pas inventer,
Ce qui n'a pas existé.

Je raconte à ma façon,
Ce qu'est l'abandon,
Je ne peux pas l'ignorer,
J'en suis trop blessée.

Tout ce que je dis,
Semble être mélancolie et ennui,
Ma vie est faite de cela,
Elle ne changera pas.

Je ne sais pas parler d'amour,
Sans penser à la mort,
Car depuis toujours,
Je n'ai que des remords.

La vie ne pourra-t-elle pas donc pas m'apporter
Ce que j'ai tant désiré,
L'amour qui me fera vivre,
Et sombrer dans le délire.

Je veux vivre et être aimée
Quand viendra-t-il ce jour tant désiré !
J'espère que ce sera bientôt,
Car je suis mal dans ma peau...
A LA DERIVE

Je vais à la dérive,
Et cela m'ennivre
Je vais pour tout oublier,
Tout ce que j'ai pu endurer...

C'est si bon de se laisser partir,
Même si ce n'est que pour mourir
On sent cette fraicheur,
Qui naît de l'ailleurs...

Je laisse derrière moi mes blessures,
Mes rancoeurs nées de déchirures,
Je veux encore croire
Que je trouverai la porte de l'espoir...

Je vais au fil de l'eau,
Je laisse courir mes mots,
Je ne me lasse pas de cette solitude,
Qui m'apporte un peu de plénitude...

Je me sens étrangère
Et presque légère,
Dans ces endroits inconnus
Qui semblent être perdus...

Non, je ne reviendrai jamais en arrière,
Je ne veux plus connaître de frontière,
Je veux réfléchir,
Et aller vers l'avenir...

Plus je file,
Et moins je me sens fragile,
J'ai maintenant le courage,
D'achever mon voyage...


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